Publication du rapport annuel des services de renseignement italiens
Sistema di informazione per la sicurezza della Repubblica | Février 2013Les services de renseignement italiens viennent de publier leur rapport pour l’année 2012. Parmi les menaces identifiées, les services italiens s’intéressent particulièrement au crime organisé.
Pour Cosa Nostra, les services italiens notent qu’elle a des difficultés à réorganiser une structure centralisée et verticale. La libération de boss de familles historiques pourrait permettre cette réorganisation. L’organisation mafieuse s’est recentrée sur les vols et le narcotrafic, le racket étend moins rentable (moins de liquidités dues à la crise économique, qui incite même les commerçants à dénoncer).
La ‘Ndrangheta est entrée dans une phase de réorganisation pour faire face aux opérations des services répressifs et aux révélations des repentis. Les mafieux calabrais tendent à s’implanter dans d’autres pays en Europe et au delà.
La Camorra est très affaiblie, à cause de guerre entre clans pour le contrôle du marché des stupéfiants. Le clan des Casalesi reste toutefois très puissant, malgré les opérations policières. Les Casalesi disposent de ressources en hommes, d’une aile militaire puissante, d’une capacité de corruption locale et d’une projection dans d’autres régions en Italie.
Les organisations mafieuses des Pouilles sont très fragmentées. A Bari, la tension entre les différents clans pourrait provoquer une escalade de la violence. Dans le Salento (Lecce, Brindisi, Tarente), les clans se restructurent et on note une collusion avec les politiques et les fonctionnaires locaux et une infiltration dans le tissus économique local. Les clans de Foggia sont déstabilisés par une guerre qui a provoqué plusieurs morts parmi les boss.
Le crime organisé asiatique est bien implanté dans le secteur des drogues de synthèse, du proxénétisme, des jeux et du racket. Les gangs latinos sont présents surtout à Gênes, Milan et Pérouse. Ils contrôlent les activités illicites au sein de leur diaspora, provoquant régulièrement des règlements de comptes entre gangs. Ils resserrent leurs rapports avec d’autres gangs, plus structurés, en Europe et en Amérique Latine. Les groupes criminels des Balkans sont impliqués dans le trafic de stupéfiants, l’immigration clandestine, le proxénétisme et les jeux. Ils savent collaborer avec les groupes criminels allogènes et exogènes en Italie. On constate une rapide expansion des groupes criminels russophones, notamment dans le domaine du blanchiment. Les criminels maghrébins sont particulièrement actifs dans le trafic de stupéfiants dans le centre et le nord du pays. On constate l’apparition de groupes criminels issus de la Corne de l’Afrique. Enfin, les clans nigérians, coopérant avec la Camorra et Cosa Nostra, sont actifs dans le trafic de stupéfiants, le proxénétisme, la traite des êtres humains et les faux documents. Voir le rapport ici
Pour Cosa Nostra, les services italiens notent qu’elle a des difficultés à réorganiser une structure centralisée et verticale. La libération de boss de familles historiques pourrait permettre cette réorganisation. L’organisation mafieuse s’est recentrée sur les vols et le narcotrafic, le racket étend moins rentable (moins de liquidités dues à la crise économique, qui incite même les commerçants à dénoncer).
La ‘Ndrangheta est entrée dans une phase de réorganisation pour faire face aux opérations des services répressifs et aux révélations des repentis. Les mafieux calabrais tendent à s’implanter dans d’autres pays en Europe et au delà.
La Camorra est très affaiblie, à cause de guerre entre clans pour le contrôle du marché des stupéfiants. Le clan des Casalesi reste toutefois très puissant, malgré les opérations policières. Les Casalesi disposent de ressources en hommes, d’une aile militaire puissante, d’une capacité de corruption locale et d’une projection dans d’autres régions en Italie.
Les organisations mafieuses des Pouilles sont très fragmentées. A Bari, la tension entre les différents clans pourrait provoquer une escalade de la violence. Dans le Salento (Lecce, Brindisi, Tarente), les clans se restructurent et on note une collusion avec les politiques et les fonctionnaires locaux et une infiltration dans le tissus économique local. Les clans de Foggia sont déstabilisés par une guerre qui a provoqué plusieurs morts parmi les boss.
Le crime organisé asiatique est bien implanté dans le secteur des drogues de synthèse, du proxénétisme, des jeux et du racket. Les gangs latinos sont présents surtout à Gênes, Milan et Pérouse. Ils contrôlent les activités illicites au sein de leur diaspora, provoquant régulièrement des règlements de comptes entre gangs. Ils resserrent leurs rapports avec d’autres gangs, plus structurés, en Europe et en Amérique Latine. Les groupes criminels des Balkans sont impliqués dans le trafic de stupéfiants, l’immigration clandestine, le proxénétisme et les jeux. Ils savent collaborer avec les groupes criminels allogènes et exogènes en Italie. On constate une rapide expansion des groupes criminels russophones, notamment dans le domaine du blanchiment. Les criminels maghrébins sont particulièrement actifs dans le trafic de stupéfiants dans le centre et le nord du pays. On constate l’apparition de groupes criminels issus de la Corne de l’Afrique. Enfin, les clans nigérians, coopérant avec la Camorra et Cosa Nostra, sont actifs dans le trafic de stupéfiants, le proxénétisme, la traite des êtres humains et les faux documents. Voir le rapport ici
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