Rapport annuel de la police fédérale suisse

Police Fédérale Suisse | Juin 2013

rapportSuisse2013

La police fédérale suisse vient de publier son rapport pour l’année 2011. Quelques enseignements :
– crime organisé italien : il s’agit surtout de la ‘Ndrangheta, implantée essentiellement dans les cantons frontaliers et active dans le trafic de stupéfiants (cocaïne), d’armes et la criminalité économique et le racket ;
– crime organisé de l’ex CEI : il s’agit essentiellement de groupes organisés de voleurs géorgiens, agissant pour le compte d’organisations mafieuses. Des activités de blanchiment par des groupes russophones ont été détectées ;
– crime organisé albanais : ils dominent le marché de l’héroïne et s’impliquent de plus en plus dans le trafic de migrants, le proxénétisme, le trafic de cannabis, les braquages, le jeu illégal, le racket et les faux documents. L’argent est blanchi en Suisse dans des restaurants, des agences de voyages et des petits commerces ;
– crime organisé ex-yougoslave : impliqué dans le trafic de drogue, les braquages et le recel ;
– groupes de délinquance itinérante : vols de véhicule, braquages, arrachage de distributeurs de billets ;
– groupes criminels d’Afrique de l’Ouest (essentiellement nigérians) : tiennent une large part du marché de la cocaïne en Suisse. Très flexibles, notamment dans leur mode opératoire. Les dominicains sont également très présents sur le marché de la cocaïne ;
– groupes turcs : présents dans les stupéfiants (cannabis, cocaïne, héroïne, drogues de synthèse), mais aussi dans la traite des êtres humains, l’escroquerie et le racket ;
– marché de la cocaïne : important en Suisse mais en stagnation. Le trafic de gros est tenu par les nigérians et les dominicains. Dans les grandes villes, les nigérians contrôlent également le deal de rue ;
– le marché de l’héroïne a connu une pénurie pendant 2 ans mais semble s’être stabilisé en 2012. Le commerce de gros est géré par les albanais et les serbes ;
– On constate une légère baisse de la consommation du cannabis, notamment chez les jeunes ;
– en matière de traite des êtres humains, les prostituées viennent principalement de Hongrie, de Bulgarie, de Roumanie (les proxénètes sont en général des Roms de ces pays), de Thaïlande (femmes et travestis), du Nigeria et de plus en plus de Chine.

Voir le rapport ici

Désolé, cette page est seulement accessible aux abonnés de crimorg.com!