L’agence de l’ONU en charge des drogues et de la criminalité (ONUDC) vient de publier un rapport sur la consommation et le trafic de drogues chimiques en Asie de l’Est et du Sud-Est (Patterns and Trends of Amphetamine-Type Stimulants and other Drugs in East and South-East Asia). Une quinzaine de pays sont passés en revue :
– Australie : découverte record de laboratoires clandestins dans le pays ; augmentation du nombre et du poids de drogues de synthèse aux frontières ;
– Brunei : le principal problème de stupéfiants est la méthamphétamine ;
– Cambodge : augmentation de la consommation de méthamphétamine ; augmentation des saisies de méthamphétamine et de cocaïne ;
– Chine : augmentation de la consommation de drogues de synthèse et de cocaïne ; détournement de produits précurseurs ;
– Indonésie : augmentation de la consommation d’ecstasy ; saisie record de méthamphétamine en 2012 ; détournement de produits précurseurs ;
– Japon : saisie record de méthamphétamine depuis 2003 ; augmentation du trafic de méthamphétamine depuis le Mexique ;
– Laos : hausse de la production d’opium depuis 2007 ;
– Malaisie : le principal problème de stupéfiants est la méthamphétamine ;
– Birmanie : hausse de la consommation de la méthamphétamine ; augmentation de la production d’opium depuis 2003 ;
– Corée : la méthamphétamine est la principale drogue consommée ; trafic de produits précurseurs ;
– Nouvelle-Zélande : haut niveau de production, de trafic et d’usage de méthamphétamine ; la consommation d’ecstasy est très haute ;
– Philippines : le principal problème est la consommation de méthamphétamine ; la production et le trafic de drogues de synthèse sont aux mains de réseaux chinois et nigérians ;
– Singapour : le principal problème est la consommation d’héroïne ; zone de transit pour les drogues de synthèse et de produits précurseurs ;
– Thaïlande : saisies record de méthamphétamine en 2012 ;
– Vietnam : le nombre de laboratoires clandestins reste bas mais est en augmentation ; les réseaux nigérians sont actifs dans le transit de stupéfiants et de produits précurseurs.

Voir le rapport ici