La police fédérale suisse vient de publier son rapport pour l’année 2013. Quelques enseignements :
– crime organisé italien : investissements des mafias surtout dans des sociétés de commerce et de services (finance, immobilier et gastronomie). Surtout présence de la ‘Ndrangheta ;
– crime organisé de l’ex CEI : il s’agit essentiellement de groupes organisés de voleurs géorgiens, agissant pour le compte d’organisations mafieuses. Des activités de blanchiment par des groupes russophones ont été détectées ;
– crime organisé albanais : ils dominent le marché de l’héroïne et se diversifient vers d’autres substances. Ils prennent une part croissante dans le trafic de migrants et dans une moindre mesure dans le trafic d’armes, de cigarettes et le blanchiment ;
– crime organisé ex-yougoslave : impliqué dans le trafic de drogue, les cambriolages, les braquages, les escroqueries, le proxénétisme et les jeux ;
– groupes de délinquance itinérante : cambriolages, braquages, vols à la tire ;
– groupes criminels d’Afrique de l’Ouest (essentiellement nigérians et ghinéens) : tiennent une large part du marché de la cocaïne en Suisse ;
– groupes d’Amérique Latine : forte implication des dominicains dans l’acheminement de la cocaïne ;
– groupes turcs : acheminement de l’héroïne pour les albanais, présence aussi dans le trafic de migrants ;
– groupes chinois : il existe des affaires de travail clandestin et de proxénétisme mais il n’y aurait pas d’organisation criminelle implantée en Suisse ;
– gangs de motards : en développement en Suisse avec une présence accrue parmi les membres de gangs de turcs et d’ex-yougoslaves ;
– stupéfiants : les marchés de la cocaïne, de l’héroïne et du cannabis sont stables, avec toutefois une augmentation de la consommation des drogues de synthèse ;
– en matière de traite des êtres humains, les prostituées viennent principalement de Hongrie, de Bulgarie, de Roumanie, de Thaïlande, du Nigeria, de Chine et du Brésil.

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