Publication du rapport du BKA sur le crime organisé
Publié le 27.09.19Le BKA (la police judiciaire fédérale allemande) vient de publier son rapport sur le crime organisé pour l’année 2018. Le nombre total d’enquêtes a diminué de 6,5% (535 affaires) par rapport à 2017. Plus d’un tiers des organisations criminelles identifiées sont actifs dans le domaine des stupéfiants (37,6%), suivi des atteintes à la propriété (vols, etc…) à 17,4% et des affaires de criminalité en col blanc (10,3%). 78,1% de ces groupes ont une dimension transnationale.
Les criminels utilisent de les communications cryptées et l’anonymisation des services de messagerie, un défi pour les policiers qui risque de s’accroître avec l’introduction de a 5G et des nouvelles fonctionnalités dans le domaine de la virtualisation, du cryptage et de l’anonymisation.
Pour la première fois, le rapport du BKA traite de la criminalité des « clans ethniques ». Le « crime de clan » est défini par les relations familiales, l’origine ethnique commune, le degré élevé d’isolement des auteurs, ainsi que par son propre système de valeurs et le mépris associé au système juridique allemand.
6.483 criminels impliqués dans ces groupes ont été identifiés, à 66,1% des non-allemands (4.286, de 90 nationalités différentes), dont 714 turcs et 404 polonais, suivis des albanais et des italiens.
En 2018, il y a eu 12 affaires (principalement stupéfiants et crimes violents) concernant les gangs de motards, pour 166 suspects. 13 affaires concernaient des groupes mafieux italiens (9 affaires concernant la ‘Ndrangheta, 2 la Camorra et un de Cosa Nostra), avec 197 suspects, dont 118 italiens. 26 affaires ont concerné le crime organisé russophone. En 2018, 45 affaires concernaient les « clans ethniques », soit 454 suspects (allemands, libanais, syriens et turcs).
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