Selon une étude de « SBM Intelligence » (Nigeria’s Kidnap Problem: The Economics of the Kidnap Industry in Nigeria), entre 2011 et avril 2020, les nigérians auraient payé au minimum 18,34 millions de dollars américains de rançons aux kidnappeurs. Les États les plus touchés par les enlèvements seraient ceux de River (120 cas) et Kaduna (117 cas), et en taux de cas par rapport à la population, ce sont les États de Borno et de Adamawa, où est actif le groupe terroriste de Boko Haram mais également des milices d’éleveurs peuls. Les cibles sont principalement des hommes politiques, des hommes d’affaires et des expatriés. Le banditisme est actif dans les enlèvements dans les États de Zamfara, Katsina, Kaduna et Niger. Les cibles sont des villageois ou des voyageurs.
Si dans les premières années, les affaires d’enlèvements étaient rares et les rançons demandées plus importantes, il y a ces dernières années une « démocratisation » de la pratique : plus de cas pour des montants moins élevés.
Le rapport cite aussi des « parrains » du kidnapping comme Hamisu Bala, dit « Wadume », dans le nord-ouest et le centre-nord ; ou Chukwudi Onuamadike, dit « Evans », dans le sud. Tous les deux sont désormais incarcérés.

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