Europol s’inquiète de la technologie deepfake, qui pourrait à terme devenir un outil de base pour le crime organisé (notamment pour des escroquerie de type fraude au PDG, la falsification de preuves, la pornographie non consensuelle, ou la fraude identitaire). La détection et la prévention des deepfakes, rendus de plus en plus efficaces et discrètes grâce aux progrès de l’intelligence artificielle (IA), doivent être la priorité des forces de l’ordre.
Actuellement, l’utilisation de deepfakes est identifiable par des méthodes manuelles reposant sur des analystes humains : une tâche à forte intensité de main-d’œuvre qui est difficilement réalisable à grande échelle. Europol appelle donc les forces de police à investir dans des outils technologiques et la formation des enquêteurs.

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