Étude sur les surfaces de coca au Pérou

Comisión Nacional para el Desarrollo y Vida sin Drogas - Pérou | Septembre 2022

La Commission nationale péruvienne pour le développement et la vie sans drogue (DEVIDA) vient de publier une étude sur les surfaces de coca dans le pays. L’augmentation constatée des surfaces a contribué à la déforestation en Amazonie péruvienne. Les cultures de coca se seraient montées à 80.681 hectares en 2021 (record historique). La consommation de cocaïne ne semble pas plafonner sur les marchés traditionnels des États-Unis et de l’Europe (où les prix restent stables), et les trafiquants se tournent vers de nouveaux marchés : Australie, Asie, Moyen-Orient,…
Dans les 14 zones déjà surveillées par les autorités péruviennes en 2020, les cultures ont globalement augmenté de 23% et 5 nouvelles zones ont été rajoutées. Les carences de l’État, accentuées par la pandémie de Covid, ont fait chuter les opérations d’éradication : 3.009 parcelles ont été arrachées en 2021, soit 5.775 hectares (contre 6.273 hectares en 2020 et 25.526 hectares en 2019). La vallée des rivières Apurímac, Ene et Mantaro (VRAEM) reste la principale zone de plantation du Pérou avec 40% du total, et de production du produit fini, la cocaïne. De petits clans familiaux contrôlent l’activité, sous la protection armée du Sentier Lumineux (ou Parti communiste militarisé du Pérou, Militarizado Partido Comunista de Peru – MPCP). Les autres zones de culture se trouvent aux frontières avec l’Équateur, le Brésil et la Bolivie.

Voir l’étude ici

Désolé, cette page est seulement accessible aux abonnés de crimorg.com!