Les cyberattaques en Australie par des criminels et des groupes parrainés par des États ont bondi pendant l’exercice dernier, selon un rapport du gouvernement publié récemment : il y aurait une attaque toutes les sept minutes. L’Australian Cyber ​​​​Security Center (ACSC) a reçu 76.000 signalements de cybercriminalité en 2021, en hausse de 13% par rapport à la période précédente. Alors qu’un peu plus de la moitié des attaques ciblaient des individus afin de frauder et voler, le rapport de l’ACSC a averti que les attaquants parrainés par un État utilisaient le cyberespace comme un champ de bataille et a cité des attaques du ministère chinois de la Sécurité d’État, ainsi que de groupes liés à l’Iran et à la Russie. De multiples attaques contre les services essentiels australiens ont été déjouées, notamment une attaque en novembre 2021 contre le service public CS Energy, responsable d’un dixième de la production d’électricité du pays. L’ACSC a signalé 95 cyberincidents ayant eu des répercussions sur les infrastructures essentielles. Le troisième rapport annuel n’inclut pas les piratages très médiatisés de la deuxième plus grande société de télécommunications australienne Optus, détenue par Singapore Telecommunications Ltd (STEL.SI), et de son plus grand assureur maladie Medibank Private Ltd (MPL.AX), qui, ensemble, ont compromis 14 millions de comptes clients. Selon des experts il y a une pénurie de compétences de cybersécurité de la part des entreprises qui complique la tâche des spécialistes australiens. Les pertes commerciales attribuables à la cybercriminalité ont augmenté en moyenne de 14 % au cours de la période, le crime moyen coûtant à une petite entreprise 39.000 dollars australiens (25.440 euros).

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