Le programme ENACT (destiné à renforcer la capacité de l’Afrique à répondre plus efficacement à la criminalité organisée) vient de publier un rapport sur les réseaux criminels impliqués dans la récolte et le trafic illicites d’iboga (Tabernanthe iboga), une plante originaire d’Afrique centrale utilisée depuis des siècles dans les rituels religieux et la médecine traditionnelle. Cette plante contient un alcaloïde psychoactif, l’ibogaïne, qui peut provoquer, l’excitation, l’érotomanie, les hallucinations,… La sur-exploitation de l’Iboga provoque la déforestation au Gabon et nuise aux communautés traditionnelles locales. L’iboga est vendu en ligne sous formes d’écorce de racine, de poudre de racine, de capsules, de poudre d’ibogaïne ou de graines d’iboga. La demande mondiale d’Iboga et de ses alcaloïdes a augmenté régulièrement au cours des dix dernières années. Les réseaux sont composés majoritairement de ressortissants du Gabon et du Cameroun ayant des connexions en Europe et en Amérique du Nord : ils sont parfois également impliqués dans le trafic d’écailles de pangolin.

Voir l’étude ici
ou https://enact-africa.s3.amazonaws.com/site/uploads/2023-10-17-interpol-Illicit-trafficking-Iboga.pdf

Zones de culture de l’Iboga