Étude sur les liens entre les marchés des stupéfiants et la violence armée en Europe
OEDT + Institut Flamand pour la Paix | Octobre 2023L’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies (OEDT) et l’Institut Flamand pour la Paix viennent de publier une étude sur les liens entre les marchés des stupéfiants et la violence armée dans l’Union Européenne. Le rapport confirme que la présence du trafic de drogue dans un pays entraîne le développement d’un marché illicite d’armes à feu et de leurs utilisations.
Les milieux criminels sont à la recherche des armes à des fins opérationnelles (pour intimider, menacer ou agresser) mais aussi pour leur réputation (notamment pour certains types d’armes…). Les criminels utilisent plutôt des armes de poing, légères et facilement dissimulables, plus que des armes longues de type fusils d’assaut, plus impressionnants mais moins faciles à manier et à dissimuler. La demande d’armes à feu est en augmentation en Europe par tous les types de criminels, mais tous n’ont pas la même facilité d’accès aux armes.
La principale zone d’approvisionnement reste les Balkans occidentaux, avec plusieurs voies d’entrées des armes (et des stupéfiants) dans l’Union Européenne : par terre via la Hongrie, l’Europe centrale et la Scandinavie ; par terre via la Slovénie vers le nord-ouest de l’Europe ; par mer vers et à travers l’Italie ; et par mer vers l’Espagne.
Une autre source d’approvisionnement se trouve dans les failles des législations, qui permettent de transformer des armes démilitarisées, des armes d’alarme ou des pistolets Flobert en armes létales.
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